De La Rive, Abel Clarin
(Pierre) Abel Clarin de La Rive (1855-1914) est un historien, essayiste, journaliste et militant antimaçonnique français. Il succède à Léo Taxil à la direction de l’hebdomadaire « France chrétienne antimaçonnique » en janvier 1896, poste qu’il assumera jusqu’à sa mort survenue au début de juillet 1914. Cette publication, qui avait entre-temps changé de nom pour s’appeler « La France antimaçonnique », s’arrête avec lui. Il dirigeait le Conseil antimaçonnique de France dont « La France antimaçonnique » était l’organe. Il fréquente un lycée de l’Ordre dominicain et, malgré son jeune âge, participe à la guerre franco-prussienne de 1870 après avoir rejoint l’armée d’Orient du général Charles-Denis Bourbaki. Après la guerre, il a continué sa carrière militaire en Algérie française, où il a développé un intérêt pour l’Islam. Sa connaissance de l’Islam ayant attiré l’attention des Services Secrets français, ces derniers le recrutèrent. Il quitte l’armée en 1873 et entame une carrière de journaliste. Bien que personnellement Monarchiste, Clarin de la Rive fit campagne en 1900 pour la Ligue Nationaliste républicaine des Patriotes et son chef Paul Déroulède aux élections municipales de Paris, car il les considérait comme un obstacle à l’influence politique de la Franc-Maçonnerie. Clarin était adversaire de la Société Théosophique et proche ami de René Guénon. La mort de Clarin de la Rive est annoncée par la revue « La France antimaçonnique » le 16 juillet 1914. René Guénon reprendra la direction de la revue, suite à son décès. Les travaux de Clarin de la Rive furent repris et utilisés par de nombreux auteurs en Amérique et au Royaume-Uni, comme Edith Starr Miller ou William Guy Carr.
Dupleix ou les Français aux Indes orientales, 1888.
Une Date fatale, 1881.
Histoire générale de la Tunisie depuis l’an 1590 avant Jésus-Christ jusqu’en 1883, Publié par E. Demoflys, 1883.
Vocabulaire de la langue parlée dans les pays barbaresques, coordonné avec le “Koran”, 1890.
La Femme et l’enfant dans la franc-maçonnerie universelle. D’après des documents officiels de la secte (1730-1893), 1894.
Le Juif et la franc-maçonnerie, 1895.
M’Ta El Chott Ourida, (Sous le pseudonyme de Cheikh Sihabil Klarin), 1890.
La Femme et l’Enfant dans la Franc-Maçonnerie universelle ; D’après des documents officiels de la secte (1730-1893), 2016-2021.