Description
La Société Théosophique, comme cet ouvrage le présente, ne doit son appellation qu’à des circonstances accidentelles, sans lesquelles elle aurait reçu une tout autre dénomination, aussi ses membres ne sont nullement des théosophes, mais des « théosophistes ». Ce que les théosophistes présentent comme leur doctrine apparaît, après un examen sérieux, comme rempli de contradictions, de plus, d’un auteur à l’autre, et parfois chez un même auteur, il y a des variations considérables, même sur des points qui sont regardés comme les plus importants. Deux périodes principales sont à étudier : la direction de Mme Blavatsky et à celle de Mme Besant. Les théosophistes actuels essaient fréquemment de dissimuler les contradictions de leur doctrine en interprétant à leur manière la pensée de leur fondatrice et en la prétendant « mal comprise » par les détracteurs. Mais le désaccord n’en est pas moins réel. Nous comprendrons sans peine que l’étude de théories aussi inconsistantes ne puisse guère être séparée de l’Histoire. D’une façon générale, les théories plus ou moins cohérentes qui ont été émises ou soutenues par la Société Théosophique n’ont aucun caractères ou traits communs avec les sociétés à doctrines « habituelles », à part la prétention à l’ésotérisme, se présentant faussement d’ailleurs comme ayant une origine orientale mélangée à un pseudo-judéo-christianisme sous couvert d’une véritable tendance primitive « antichrétienne ».
« Notre but [disait Mme Blavatsky] n’est pas de restaurer l’hindouisme, mais bien de balayer le Christianisme de la surface de la terre. »
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